L’un d’eux rejoue, de pièce en pièce, la fascination pour l’animal, le lien archaïque qui nous unit à la puissance du cheval. L’autre incarne le butô, cette « danse des ténèbres » née au Japon et suscitant des images ambivalentes, troublant les repères et les identités : homme-femme, vieux-jeune, mais aussi, tout particulièrement, humain-animal… L’événement que constitue la rencontre de ces deux personnalités n’est donc pas si improbable, tant leurs recherches, extrêmement différentes au premier abord, sont traversées de correspondances secrètes. Dans cette pièce conçue par Bartabas, et dont ils signent conjointement la mise en scène et la chorégraphie, les deux artistes partagent la scène avec quatre chevaux et avec le bestiaire imaginaire de Lautréamont : les Chants de Maldoror, dits par Jean-Luc Debatisse. Une proclamation impérieuse du droit à la métamorphose.
Marie Chavanieux
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