La soprano Aurore Bucher compte parmi les voix françaises les plus brillantes, qui traverse les genres musicaux avec le plus grand naturel, du baroque à la création contemporaine ou à l’improvisation. Hervé Niquet, Jean-Claude Malgoire, Emmanuel Haïm, Robert Wilson ou Christoph Marthaler ont fait appel ces dernières années à ses talents. On l’avait laissée dans la peau d’Armida dans une récente production de l’opéra Rinaldo de Haendel dirigée par Bertrand Cuiller, on la retrouve dans le monde de Jean Cocteau au cœur de cette création conçue en complicité avec Emmanuel Olivier qui en signe la mise en scène.
Mi-Tiresias mi-Shéhérazade
« A l’intersection du café-concert et de la revue théâtre, notre lecture du Bel Indifférent est résolument ancrée dans une tradition populaire. On traitera la pièce comme un spectacle complet dans une succession de numéros allant de la chanson à l’air d’opéra, de la comédie à la romance, de la danse au burlesque. Telle une Madame Loyale, mi-Tiresias mi-Shéhérazade, l’héroïne de Cocteau, incarnée par la chanteuse, projettera ses fantasmes sur les murs du music-hall tels les dessins de l’artiste sur les murs de la Villa Santo Sospir » confie Aurore Bucher. Jean-Marie Machado signe la musique du Bel Indifférent confiée au violoncelle d’Antony Leroy, aux clarinettes de Carjez Gerretsen, aux percussions de Ludovic Montet et à l’accordéon de Pierre Cussac.
Jean-Luc Caradec
à 20h30. Tél. 01 43 24 54 28.
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