« Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est ensuite obligé de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. » Avant d’être Romain Gary – mais le fut-il jamais vraiment ? – naquit Roman, fils, espoir, fierté et revanche de Nina. La Russie, la Pologne et puis Nice, la richesse et la pauvreté, les rêves d’envolée sociale et la guerre dans les airs, et la mère, impériale et glorieuse, fantasque et excessive, magnifique et tenace : Michel Kacenelenbogen plonge dans cet amour torrentiel que rien ne peut venir endiguer et que canalise la force du récit.
Catherine Robert
relâche les 10, 17 et 24 juillet. Tél. : 04 90 86 74 87.
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