Au côté de Boulez, Ligeti ou Stockhausen, Luciano Berio (1925-2003) est l’une des grandes figures de l’avant-garde musicale de la deuxième moitié du 20e siècle. Son goût pour l’expérimentation, qui se manifeste dans son travail sur le matériau sonore et l’électronique, est celui d’un joueur plus que d’un théoricien : le fabuleux canevas de citations de la Sinfonia (dirigée le 2 février par Pascal Rophé) ou les Sequenze pour instrument soliste en témoignent. Ces dernières inscrivent le compositeur dans l’héritage très italien des musiciens virtuoses que parcourt le violoniste Michael Barenboim (le 3 février à 15h) ; un ancrage dans l’histoire de la musique revendiqué également avec sa relecture de L’Orfeo de Monteverdi (le 1er février à 20h30).
Jean-Guillaume Lebrun
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