Entre la danse et l’histoire politique et sociale, les liens sont nombreux – mais rares sont les pièces qui, comme La Fille mal gardée, nous renvoient à des événements fondateurs d’une histoire nationale, au-delà même des thèmes abordés et des corps mis en scène. Ce ballet a en effet été créé à Bordeaux en 1789, deux semaines à peine avant la prise de la Bastille. Difficile, dès lors, de ne pas y chercher l’indice d’une structure sociale au bord de l’éclatement. De fait, ce ballet, une « pastorale », est l’un des premiers à prendre pour héros des gens du peuple. Son succès le conduisit rapidement à se diffuser dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. Dans la version pleine d’humour de Frederick Ashton (1960), l’Opéra de Paris nous invite à redécouvrir cette fresque sociale pleine d’espoir et de gaieté.
Marie Chavanieux
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