Il y a dix ans, Virginie Despentes dérangeait déjà. En effet, dans le registre qu’on lui connaît, l’auteure défendait dans King Kong Théorie un féminisme de combat, relatait sans apitoiement ses expériences de viol et de prostitution, évoquait pornographie et autres questions autour de la sexualité et de l’identité féminine dans ce que son éditeur qualifiait de « manifeste pour un nouveau féminisme ». Emilie Charriot a été frappée par ce texte. Avec une comédienne (Julia Perazzini) et une danseuse (Géraldine Chollet), elle donne à l’entendre dans sa crudité (et sa beauté), mais s’écarte du ton trash pour privilégier une interprétation plus en nuances, plus neutre, qui ne retire rien, au contraire, à son efficacité.
Eric Demey
à 17h50. Relâche les 11 et 18 juillet. Tel : 04 90 25 63 48.
L’acrobate espagnol Nacho Flores développe [...]
Au milieu de lettres déposées sur le bord [...]
Claire Dancoisne et le Théâtre de la Licorne [...]