KARITA MATTILA

Les parisiens ont souvent eu l’occasion d’applaudir Karita Mattila à l’Opéra Bastille pendant l’ère Gall, dans les répertoires allemand et russe où la lumière voilée de son timbre et la solidité de sa voix ductile font merveille. Le Théâtre du Châtelet lui a offert d’autres prises de rôle qui ont marqué la vie lyrique des années 1990-2000 : une Elisabeth de Valois (Don Carlos de Verdi) éperdue, une bouleversante Jenufa (Janacek), une Arabella (R.Strauss) sûre d’elle… Désormais happée par une carrière plus internationale, notamment au Met de New York, elle se fait trop rare à Paris pour qu’on boude son récital. Elle propose un programme original qui offre l’occasion d’entendre les mélodies oniriques du compositeur finlandais Aulis Sallinen.

A.T. Nguyen