L’enfant “un peu bizarre” du sud de Londres est devenu artiste dont la musique se situe “quelque part entre l’album conceptuel, le poème de longue haleine et le monologue dramatique”. Adepte du spoken word qui consiste à oraliser un texte, Kae Tempest s’impose comme figure du rap anglais depuis son premier album solo, Everybody Down en 2014, nominé pour le Mercury Prize. The Line is a Curve s’inscrit dans une trilogie : On Connection, livre de non-fiction publié en 2020, et Paradise, son adaptation mise en scène au National Theatre de Londres en 2021, sont ses premières créations nées sous le nom de Kae, après avoir commencé sa carrière sous le nom de Kate.
Résilience, acceptation et abandon
The Line is a curve aborde une histoire individuelle. Ainsi jusqu’à cet album, Kae Tempest refusait que son visage apparaisse sur les pochettes d’album, préférant mettre son travail en premier plan. C’est ainsi que dans la Cour d’honneur s’achèvera cette édition. Manœuvré par la scénographe Rae Smith, le lieu s’enveloppera de voiles blancs réconfortants, bousculés par la voix incisive et déterminée, puissante, de Kae Tempest. D’abord en récitant ses textes, puis en les chantant en compagnie d’Hinako Omori, les sujets abordés par Kae Tempest sont issus de ses expériences : les angoisses, les emprises émotionnelles, leurs retours éternels. “It’s true if you believe it.” À écouter en amont sur toutes les plateformes de streaming, ou à découvrir en live pour une fin de festival saisissante…
Louise Chevillard
à 22h. Tél : 04 90 14 14 14. Durée 1h30.
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