Le saxophoniste ne cesse depuis quinze ans d’interroger les racines-rhizomes de son identité. Après s’être ancré sur le terrain fertile du gwo ka, la bande-son de l’esprit des tambours, et avoir invoqué la musique rara haïtienne, le Guadeloupéen salue la mémoire de son père, le romancier André Schwarz-Bart qui s’illustra notamment avec Le Dernier des Justes, magnifique roman, sans oublier sa mère, Simone. Une identité double qui se déploie sur son dernier recueil dont le titre Hazzan désigne le chantre d’une synagogue. Tel un souffle incantatoire qui trouve un formidable écho à travers le trio qui le soutient dans ses envolées : Arnaud Dolmen, puissant batteur percussionniste, Grégory Privat, pianiste des plus subtils, et Stéphane Kerecki, contrebasse totémique.
Jacques Denis
à 21h. Tel : 01 45 23 51 41. Places : 25€.
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