Une salle blanche, un étal (ou une paillasse de laboratoire ?) sur lequel sont posées des choses rouges – moulages représentant un foie, un cœur, une rate… Et au-dessus, une femme, dont le mouvement fait peu à peu tomber les organes sur lesquels elle évolue… Un homme les ramasse et les accroche. Dans ce fascinant ballet anatomique, à la lisière de la leçon scientifique et du rêve, Luigia Riva nous pose la question du corps intérieur. A quels imaginaires, à quelles peurs et quels fantasmes nous renvoie-t-il ? Quelle relation de répulsion et d’attirance nous lie à nos propres organes ? La pièce Inedito 2, présentée les mêmes soirs, explore quant à elle la contrainte imposée au corps de trois femmes, contrainte qui fait jaillir des postures et un mouvement nouveaux : entre sirènes et oiseaux, silhouettes humaines ou animales, c’est la notion même de corps qui nous échappe.
Marie Chavanieux
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