Sa silhouette longiligne, sa voix posée, presque douce, font d’Hassan Razak un jeune homme discret. Mais c’est surexposé qu’il apparaît cette année au Festival d’Avignon, courant les théâtres du Off comme les cours du In ! On pourrait lire cette programmation comme un juste retour des choses pour cet Avignonnais, qui grandit extra-muros entre Monclar et Le Pontet, se passionnant pour les ateliers du club-théâtre du quartier. Mais s’il est sur le devant de l’affiche, c’est surtout à force de travail et de persévérance, cultivant sa singularité à travers la technique des percussions corporelles avec Mourad Bouhlali, son alter ego.
De Monclar au In
Tous deux fondent la compagnie Onstap. Avec Parce qu’on va pas lâcher (200 représentations à ce jour !), ils reviennent sur leur parcours, les embûches, leur détermination : « Ils nous prenaient pour des fous : ils ne comprenaient pas qu’on pouvait faire de la musique en se tapant dessus ». Aujourd’hui, dans My God, théâtre et step se confrontent à une réflexion sur la vie et la religion. Hassan y met beaucoup de lui, de ses engagements, de sa sagesse… Parallèlement, il joue à fond le jeu des Sujets à Vif : c’est à Pierre Rigal qu’il confie la mise en scène de Bataille, duo qu’il a souhaité partager avec son invité l’acrobate Pierre Cartonnet. Une autre facette d’Hassan Razak à découvrir.
Nathalie Yokel
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