Longtemps connu des aficionados qui suivaient ses rares apparitions publiques et achetaient ses CD, particulièrement en France où il avait trouvé un éditeur discographique qui acceptait de l’enregistrer en récital, le Russe Grigori Sokolov s’est peu à peu imposé grâce à un jeu admirable pianistiquement et musicalement clivant. Une personnalité farouche et la rareté de ses prestations dans des lieux choisis lui ont assuré une aura de légende qui le fait parfois comparer à Sviatoslav Richter, alors même que son jeu est proche – sous l’angle de la plastique sonore – de celui d’Emil Gilels. Mais il est l’opposé de l’un comme de l’autre sur le plan esthétique. Sokolov est lui-même, et ce n’est pas rien. Le voici aux prises avec Mozart et Brahms.
Alain Lompech
à 20h. Places : 5 à 95 €.
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