Admiré à l’étranger (il est notamment régulièrement invité au Philharmonique de Vienne), Georges Prêtre a été trop longtemps absent des scènes françaises. On est donc impatient de le retrouver ce mois-ci avec l’Orchestre de Paris pour un programme de musique française, mêlant Francis Poulenc (les délicieux Animaux modèles, le Concerto pour deux pianos avec les sœurs Labèque, qui connaissent cette œuvre sur le bout des phalanges) et César Franck (la cyclique et germanique Symphonie en ré mineur). Reste à savoir si l’osmose se créera entre les musiciens de la phalange parisienne et ce chef à la gestique atypique, élégante mais d’une liberté parfois déstabilisante.
A. Pecqueur
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