La nièce d’Hitler au coeur de « Geli », de Diastème

« À la mort de Geli, Hitler a perdu la dernière goutte d’humanité qui lui restait ». C’est Goering qui parle ainsi de cette jeune femme dont beaucoup disent qu’elle fut le seul amour du chef nazi. S’est-elle suicidée en 1931, ou a-t-elle été tuée ? Par Hitler ? On ne le saura probablement jamais, mais en tous cas ce personnage méconnu de l’Histoire fascine l’auteur, compositeur et metteur en scène depuis longtemps. Dans sa pièce, il organise une rencontre entre un auteur qui a perdu sa femme et cette Angela Maria Raubal, surnommée Geli, sur laquelle il souhaite écrire. « Rencontre d’un auteur et de son sujet », mais aussi « de deux personnes qui se ramènent à la vie », Geli est autant une pièce écrite pour ses deux interprètes, Frédéric Andrau et Aliénor de la Gorce, qu’un travail autour du mystère de la mort de la jeune femme.

Eric Demey