Festival Zoom # 7 au Théâtre Ouvert

Avec Borderline love de Laurène Marx, mis en espace par Fanny Sintès, c’est sur une histoire d’amour que s’ouvre le festival Zoom. Écrite à partir de la confession d’une jeune fille à l’autrice, cette pièce dit « de quelle façon les femmes se passent l’amour comme une maladie ». Avec Cathédrale des cochons, écrit et interprété par Jean d’Amérique, c’est d’un autre enfermement qu’il est question : celui d’un artiste haïtien dans une prison de son pays. Jeûnes de Sonia Chiambretto et Yohann Thommerel part d’une expérience plus réjouissante : celle des deux auteurs et metteurs en scène au sein du Foyer des Jeunes Travailleurs des Hauts de Belleville, pendant la période du Ramadan. Avec Le Commun des mortels d’Olivia Rosenthal, mis en scène par Keti Irubetagoyena, Zoom continue d’explorer le sujet de l’alimentation, cette fois sous l’angle de la production de déchets. On plonge ensuite dans l’intimité d’une jeune fille avec Laureline Le Bris-Cep, avant de suivre avec Trois fois Sally de Guillaume Cayet l’itinéraire de trois travailleuses du « care ». Pendant Zoom, tous les sujets peuvent faire poésie.

Anaïs Heluin