FESTIVAL JEAN DE LA FONTAINE

A 90 kilomètres à l’est de Paris, la bonne ville de Château-Thierry, bien calée dans un vallon de la Marne, entre Picardie et Champagne, se souvient  qu’elle a vu naître Jean de La Fontaine en 1621… Logiquement, son festival vise à faire connaître l’œuvre du grand poète sous toutes ses formes. Cette vingt-deuxième édition qui s’est choisie comme thème « Esprit de résistance, esprit de liberté » s’ouvrira le 17 mai  à l’Eglise Saint-Crépin avec la création d’un programme intitulé « Musiques à la cathédrale de Meaux » consacré à des Motets et aux Magnificat et Stabat Mater de Sébastien de Brossard et Pierre Tabart (sur des textes de Bossuet) avec l’ensemble Actéon. Avant de se poursuivre le lendemain avec une autre création proposée par Olivier Baumont : Un dieu pend à la corde, et crie au machiniste sur un texte de La Fontaine et des musiques de différents compositeurs dont Lully (extraits d’Isis) et Louis Couperin. Alternant avec plusieurs propositions théâtrales dont une mise en scène du Dom Juan de Molière signée Anthony Magnier, la programmation réserve quelques autres prometteurs rendez-vous musicaux avec des programmes naturellement dominés par la musique baroque : le Trio Baroque joue Leclair, Louis Couperin, Marin Marais le 22 mai, l’ensemble Les Cyclopes (direction Thierry Maeder et Bibiane Lapointe) interprète les première et deuxième Leçons de Ténèbres de François Couperin et la Cantate « Esther » d’Elizabeth-Claude Jacquet de la Guerre (le 26) avant la création du projet chorégraphique  L’éloge de la folie, sur des Musiques ottomanes et compositions d’Henry Purcell, John Blow, avec l’ensemble XVIII-21 Le Baroque Nomade (direction Jean-Christophe Frisch), autour d’une chorégraphie de Merlin Nyakam  (le 1er juin).

J. Lukas