Ce festival en mouvement a deux pères spirituels, Serge Malik et Didier Lockwood, et toute une tripotée d’oncles et tantes qui n’ont plus besoin d’être invités pour se sentir chez eux. La convivialité y est en effet un solide fil conducteur, générateur d’ambiance et de rencontres artistiques parfois impromptues. La confrontation des genres et des générations fait même partie intégrante de la programmation. Les têtes d’affiche du festival s’offrent une « tournée des bars » en forme de jeu de piste, tapant le bœuf en solo ou avec les orchestres résidents, le tout sous le sceau d’un secret mal gardé, où seule la déambulation du spectateur et le bouche à oreille peuvent faire découvrir les nombreux concerts prévus ou improvisés. Les paris sont ouverts : Lockwood avec la fanfare Boulamatari ? Ceccarelli avec Six et Demi ? Ninine Garcia avec les Primitifs du Futur ? Point d’orgue de ce grand barnum familial, un concert géant au Quai du Cap Saint-Ouen réunissant ces derniers et d’autres – et non des moindres ! – de Marcel Azzola à Tété, du Trio gitan d’Escoudé et David Reinhardt à Yvan le Bolloc’h et Ma Guitare, et tant d’autres…
Après une première édition l’an passé, le [...]
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