Après une édition 30 bis et une édition 69, appel à l’amour en des temps troublés, le directeur du festival d’Aurillac Jean-Marie Songy et son équipe abandonnent leurs jeux de chiffres pour une lettre. La plus mystérieuse de toutes. Invitation à l’érotisme, à la transgression, ou signal d’alarme dans un contexte de limitation de la liberté de création et de diffusion des arts de la rue ? À chacun d’en juger. Du 22 au 25 août 2018, les artistes réunis dans le cadre de la programmation officielle détiennent sans aucun doute des éléments nécessaires à la résolution de l’équation. De même que les compagnies de passage – plus de 550 chaque année – qui font de ce festival international un carrefour exceptionnel d’esthétiques. Un lieu unique de rencontres et de réflexion sur la place de l’artiste dans l’espace urbain.
Traversées mystères
Comme chaque année, on retrouve des compagnies mythiques des arts de la rue. Délices Dada en fait partie. Avec Les 4 saisons – Vivaldi, Jeff Thiébaut et ses acolytes continuent d’« offrir au regard et à l’écoute de tous de délicates échappées d’imagination collective ». Tandis que le Théâtre de l’Unité propose l’expérience d’une Nuit unique. Tout en poésie, en musique et en étranges apparitions. De la génération suivante, la compagnie Carabosse propose un autre type de traversée : tout feu tout flamme, Par les temps qui courent est un spectacle en forme de carnet de voyage, « sans nationalité, si ce n’est celle du voyageur à l’esprit ouvert et disponible ». Le Cirque Trottola est aussi de l’aventure, de même que la jeune compagnie Plateforme avec une première création sur la prostitution, les Brésiliens du Desvio Coletivo ou encore les Espagnols d’Insectotropics. À la croisée des routes et des rues, X s’annonce riche en excursions.
Anaïs Heluin
Tel : 04 71 43 43 70. festival@aurillac.net
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