Pour la dix-huitième année consécutive, le Festival du Périgord noir accueille l’Académie baroque internationale, lieu majeur de formation et d’insertion professionnelle. Sous la direction d’Iñaki Encina Oyón, un jeune chef au répertoire très large, ancien assistant de Thomas Hengelbrock et Emmanuelle Haïm, les stagiaires montent cette année l’oratorio Le Jour du Jugement, l’une des ultimes œuvres de Telemann (représentations les 6 et 7 août en l’abbaye Saint-Amand-de-Coly), et proposent un concert de musique de chambre (Bach, Telemann, Vivaldi, le 5 août). Les sonorités de la viole de gambe courront par ailleurs tout au long du festival dans les églises de la région (Fahmi Alqhai le 9 août, Lucile Boulanger en trio le 11, Vincent Tournet et La Chapelle Harmonique autour de la musique du film de Tous les matins du monde le 14). Les répertoires plus récents (du classique au contemporain) seront illustrés par quelques fratries et dynasties de musiciens : les quatre frères et sœurs du Quatuor Tchalik (16 août), les frères Théo et Pierre Fouchenneret avec le violoncelliste Victor Julien-Laferrière (18 août) et, en allant vers le jazz, le 13 août, la soprano Caroline Casadesus et ses fils Thomas et David Ehnco (piano et trompette).
Jean-Guillaume Lebrun
Tél. : 05 53 51 61 61.
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