La programmation culminera, le 19 juin, en concert de clôture, avec la création de La Révolte des orgues de Jean Guillou, œuvre étonnante conçue pour huit orgues portatifs disposés autour du public, percussions, grand orgue et chef. « L’origine du mot révolte vient du latin revolvere, qui signifie « consulter, échanger ». En italien, le terme a également donné le « Risorgimento ». Il y a donc beaucoup de significations possibles à ce mot, nous confie Jean Guillou. Mon œuvre éponyme fait appel à neuf orgues placés autour du public. Tous ces instruments doivent provoquer le bouleversement de la sonorité habituelle de l’orgue « en bloc ». C’est donc une révolte contre l’orgue traditionnel ! ». Un événement. Autre rendez-vous du festival, le 12 juin : la Russe Verouchka Nikitine, vingt-quatre ans, jeune espoir de l’instrument, aborde des œuvres de Louis Vierne et joue, en première mondiale, une transcription de la Sinfonietta de Janacek.
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