Felicity Lott

En récital, Felicity Lott n’a pas son pareil pour faire vivre les histoires, situations et personnages, ces drames en miniature que peuvent être le lied ou la mélodie. C’est donc toute une galerie de portraits de femmes, courtisanes, demi-mondaines ou ingénues qu’elle peint accompagnée du fidèle Graham Johnson : de Schubert à Franz Lehár en passant par Messager (J’ai deux amants), Poulenc (La Dame de Monte-Carlo), Reynaldo Hahn (C’est très vilain d’être infidèle) ou Léo Ferré (Colloque sentimental), que la soprano, fervente francophile, chante toujours avec justesse. Le 8 octobre, la soprano Annick Massis poursuit sur le même thème avec des mélodies de Berlioz, Bizet, Gounod, Tomasi et des airs d’opéras de Vivaldi, Donizetti et Verdi.

J.-G. Lebrun