Sous l’impulsion d’ensembles comme l’Ensemble intercontemporain, la musique n’a cessé de repousser ses horizons et ses frontières. Or, ces musiques nouvelles ont pu se trouver un peu à l’étroit, ou empruntées, dans des lieux conçus pour d’autres qu’elles. Ainsi, l’Ensemble intercontemporain a souvent été engagé dans la définition de nouveaux lieux de création musicale. Lorsque la Cité de la musique a ouvert ses portes, il y a près de vingt ans, il s’y est naturellement installé en résidence. Aujourd’hui, la Philharmonie marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’ensemble, comme le souligne Matthias Pintscher, son directeur musical : « L’architecture de la nouvelle salle reflète les changements qu’ont connus la musique et la façon de la représenter et permet d’utiliser différents « angles » selon les pièces ».
Une expérience encore plus marquante
Pour le compositeur et chef d’orchestre, l’enjeu est aussi celui du public : « Étymologiquement, la Philharmonie, c’est le lieu où se rassemblent les énergies. Si nous rendons l’expérience vécue par le public encore plus marquante, l’accès à la musique contemporaine sera plus facile ». L’Ensemble intercontemporain se partagera désormais entre la Salle des concerts de la Philharmonie 2, qu’il connaît bien, et la nouvelle Grande Salle (Philharmonie 1). Il pourra donc multiplier les expériences. Démonstration dès ce 3 février avec les forces réunies de l’ensemble et de l’Orchestre du Conservatoire, sous la direction de Matthias Pintscher, dans deux œuvres emblématiques et de grande envergure : Amériques d’Edgard Varèse et Pli selon pli de Pierre Boulez.
Jean-Guillaume Lebrun
Mardi 3 février à 20h30 à la Philharmonie 1. Tél. 01 44 84 44 84.
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