Ce programme des plus passionnants, présenté dans le cadre du Festival ManiFeste 2016, présente une série d’œuvres de compositeurs vivants utilisant l’électronique en temps réel et s’appuyant sur l’articulation soliste/tutti : Corda, pour piano et électronique d’Aureliano Cattaneo jouée en création mondiale, avec l’excellent Sébastien Vichard en soliste, Inconjunctions de Brian Ferneyhough, Linea dell’ orizzonte de Beat Furrer qui explore le « phénomène de dédoublement des voix » et enfin Tutti de Yan Maresz, “concerto grosso” contemporain composé en 2012-2013 où l’électronique dialogue à part égale avec l’ensemble instrumental, utilisant aussi le levier de la spatialisation sonore. « Pendant les sections que l’on pourrait assimiler au « Tutti » du concerto grosso, l’électronique est diffusée au même niveau que l’ensemble, par les haut-parleurs sur la scène. Lorsqu’elle commence à s’autonomiser, à sortir de la masse orchestrale, quand son discours s’affranchit de celui de l’ensemble, elle semble alors en sortir véritablement : la diffusion sonore ne sera plus sur scène mais dans la salle, laissant l’ensemble dans l’arrière plan. La texture même des sons ressemblera elle même plus spécifiquement à de la musique électroacoustique. Se dégagera ainsi une forme de dramaturgie spatiale, qui donne un supplément de vue au discours électronique » explique le compositeur.
J. Lukas
à 20h30. Tél. : 01 44 84 44 84. Places : 18 €.
Manifestation sans équivalent, Juventus [...]
Comme toujours à l’heure du solstice d’été, [...]
L'English National Ballet dirigé par la [...]