Salia Sanou est de ceux qui savent la puissance des rêves et la puissance de la danse. N’a-t-il pas porté, avec son complice Seydou Boro, l’utopie d’un Centre de développement chorégraphique au cœur de Ouagadougou ? Mais certains rêves se bordent encore d’illusions, semble-t-il nous dire en prenant pour point de départ le célèbre « I have a dream » de Martin Luther King. En réponse, sa pièce est une ode au combat, mais surtout à la vie et à la poésie à travers une célébration chantée et dansée, pour beaucoup portée par des femmes. La musique, composée par le Congolais Lokua Kanza, enlace de ses mélodies des chansons écrites par Capitaine Alexandre et Gaël Faye, vibrantes comme du cristal. La danse, tout aussi centrale, déploie son désir de liberté et d’égalité, depuis les champs de coton jusqu’au cabaret jazz, dans un élan de ré-enchantement du réel.
Nathalie Yokel
Les 10 et 11 février 2022 à 20h, le 12 à 15h.
Tél. : 01 42 74 22 77.
Ronan Rivière adapte la célèbre nouvelle Le [...]
Alice Zeniter et Julien Fišera imaginent une [...]
Allers-retours à deux ensembles entre la [...]