Difficile d’imaginer la carrière sulfureuse qu’a connue cet opéra , porté par un livret et une partition qui mélangent allègrement comique et tragique, Eros et Thanatos. Exutoire à tous les excès, de la part de metteurs en scène un peu pervers mais également de chefs d’orchestre rêvant de grandeur romantique, Don Giovanni retrouve à l’Opéra Royal de Versailles un écrin plus apte à porter l’expressivité d’une distribution qui doit être tout sauf wagnérienne. L’orchestre et la production élégante en noir et blanc de Jean-Paul Scarpitta nous viennent de Montpellier, qui avait donné ce spectacle en 2007.
A.T. Nguyen
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