Quelque part entre le surréalisme et le burlesque, la compagnie d’Elizabeth Czerczuk reprend son petit manège de vie et de mort. Après un hommage explicite à ceux qu’elle reconnaît comme ses maîtres – parmi lesquels Tadeusz Kantor, Antonin Artaud Jerzy Grotowski, avec qui elle a travaillé à ses débuts en Pologne –, l’artiste adapte très librement Le Fou et la nonne (1923) de Stanislaw Witkiewicz. Un écrivain, philosophe et peintre assez peu connu en France mais fameux en Pologne, dont l’œuvre théâtrale fut consacrée à la recherche d’une « Forme pure ». Davantage visuelle, physique et musicale – excellents, Thomas Ostrowiecki à la percussion, Anne Darieu au violon et Karine Huet à l’accordéon se joignent au mouvement général – que textuelle, la pièce d’Elizabeth Czerczuk offre une expérience cathartique peu commune, foisonnante et d’une grande précision.
Anaïs Heluin
Les 16 et 20 octobre 2021. Festival des formes radicales, à découvrir en octobre. Tél : 01 84 83 08 80.
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