Comment s’inscrit cette nomination à Avignon dans votre trajectoire de cheffe ?
Débora Waldman : Cette nomination ouvre une nouvelle dimension dans mon parcours. Même si ma carrière de cheffe invitée continue de se développer en France et à l’étranger, avoir un ancrage artistique, un « chez soi » où l’on peut développer, approfondir, prendre des risques, constitue une nouvelle aventure extrêmement stimulante !
Quel est votre projet avec cette formation ?
Débora Waldman : Je souhaite faire évoluer l’orchestre à plusieurs niveaux, individuel et collectif. Chaque musicien doit sentir qu’il est acteur, partie prenante d’une aventure artistique. Dans ma façon de faire, il y a toujours une recherche d’adhésion, nous allons ensemble dans le même sens au service d’un même discours. Quant à la programmation, la saison s’inscrit dans un élan artistique de tradition et d’innovation : préserver et défendre le « grand répertoire », créer du répertoire pour l’avenir et, enfin, découvrir des compositrices de l’histoire.
Quel est votre modèle dans le métier de chef d’orchestre et de directeur musical ?
Débora Waldman : C’est naturellement Maestro Kurt Masur dans sa période avec l’Orchestre National de France car j’ai eu la chance d’être son assistante entre 2006 et 2009. J’ai pu apprécier comment il imprimait sa pâte sonore, sa force et sa volonté dans toutes ses performances, notamment pour le grand répertoire allemand. Par ailleurs mes modèles de chef sont Mariss Janssons, Kirill Petrenko, Riccardo Muti, et parmi les anciens, Otto Klemperer, Bruno Walter, Leonard Bernstein et Nadia Boulanger…
Propos recueillis par Jean Lukas
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