Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Hugo, Blok, Ferré, Gainsbourg : Bruno Niver ajoute aux textes dont il est l’auteur ceux des albatros poétiques, « fous rêveurs qui ont voulu changer le monde », pour raconter « l’homme moderne, à la recherche de cet équilibre irréalisable entre le naturel et l’artificiel, l’idéal et sa dérision, le réel tangible et l’absurde ». La musique de Sergio Gruz accompagne la danseuse et fait se répondre visuellement, rythmiquement et thématiquement, la littérature, les notes et le mouvement. Costumes et tableaux projetés en fond de scène contribuent à renforcer l’atmosphère de féérie d’un spectacle en sept parties, chacune mettant en corrélation un élément naturel et un état d’âme : la mer, la tempête, la terre, le cosmos, la ville, le temps et la mort. L’ensemble compose une œuvre totale, sollicitant tous les sens en un tourbillon kaléidoscopique.
Catherine Robert
Ancien Ministre, maire honoraire [...]
Avec un véritable propos, une dramaturgie sur [...]
A quel moment faisons-nous un ?