Dès avant la Sonate « pathétique », achevée en 1798, Beethoven avait commencé à faire craquer les coutures de la forme classique : développements inhabituels ou au contraire mouvements (les menuets) réduits au strict minimum. Mais cette Grande Sonate en ut mineur « pour le clavecin ou le pianoforte » va beaucoup plus loin. Dès le premier mouvement, Grave, on quitte l’exercice de style pour une nouvelle façon de penser la musique. Que dire alors des Variations Diabelli, couronnement de l’œuvre pianistique de Beethoven (comme la 9e Symphonie couronnera peu après l’œuvre symphonique) ? Ces trente-trois pièces épuisent et subliment la petite valse de Diabelli, tout en poussant dans leurs retranchements les instruments de l’époque. Cyril Huvé les joue sur un pianoforte de Conrad Graf, contemporain de l’œuvre.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h30. Tél. : 01 48 24 16 97.
Mourad Merzouki présente Zéphyr, sa nouvelle [...]
Les célébrissimes Brèves de comptoir [...]
Deux soirées pour un focus sur le travail de [...]