« A contre-courant de tout formatage, c’est du sarcasme frondeur, du pessimisme tonique, de la drôlerie et de la sincérité » : ainsi parle François Joxe de la révérence verbale qu’il a écrite, et qu’il interprète en campant un personnage qui n’est ni tout à fait lui-même, ni tout à fait un autre… Au gré des souvenirs et des anecdotes, il explore les mystères du difficile métier de vivre, où il est beaucoup plus facile de rater que de réussir, mais où les échecs sont parfois autant à apprécier que les victoires. La vie sait être joyeuse, elle peut même être heureuse, et elle le serait encore plus si les hommes ne s’obstinaient pas à détruire la nature, à se perdre dans l’affolement d’une course dératée au progrès, et à oublier l’essentiel, à force de vouloir conquérir l’accessoire. Dans le grand théâtre du monde, il faut vivre en acteur et savoir assumer le rôle que nous a confié le destin : François Joxe (qu’on retrouve aussi avec la jeune compagnie L’Irréel du futur dans Dommage qu’elle soit une putain, à 19h30, au théâtre du Tremplin) livre les secrets de cette éthique de l’élégance.
Catherine Robert
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