Ce n’est pas au sein d’un trio classique que Carla Bley se présente depuis vingt ans. En lieu et place des traditionnelles contrebasse et batterie, la pianiste a choisi d’articuler sa musique au saxophone d’Andy Sheppard et à la basse électrique de Steve Swallow. Comme une manière de condenser à l’extrême la facétie délicate de ses talents de compositrice, en ramenant son propos à une triangulaire qui permet de rester sur le fil, et qui laisse l’espace nécessaire à son piano, au jeu si singulier. A quatre-vingts ans passés, elle ne cesse de raffiner son art, délivrant une musique qui défie toujours les conventions et ne se dépare jamais d’une touchante étrangeté.
V.Bessières
à 20h30. Tel. : 01 74 34 54 00. Places : de 27 à 60€.
Dans le seul-en-scène qu’elle a écrit et [...]
La rétrospective d’un génie lisboète discret.
Lorraine de Sagazan adapte la pièce d’Ibsen [...]