Le parcours atypique d’Alban Richard, venu à la danse sur le tard, l’a conduit à créer ses propres outils… et à les partager : avec des danseurs qui collaborent avec lui sur de longues années, ainsi qu’avec Nathalie Schulmann (conseillère en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé). Sa compagnie est aujourd’hui l’un des rares lieux où se créent, en profondeur, des matières corporelles puissantes et communes. Cette force permet au chorégraphe d’explorer des pistes exigeantes. Dans Boire les longs oublis, il s’inspire du tableau d’Arnold Böcklin, L’île des morts. Valérie Sigward, créatrice lumières et écrivain, a écrit en lien avec ce tableau un texte sur lequel les danseurs déploient plusieurs formes spectaculaires : autant de versions d’un même récit, pour une « chorégraphie de conflits » qui interroge autant la narration que la diffraction du sens.
Marie Chavanieux
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