A partir d’un tableau d’Arnold Böcklin, L’île des morts, qui a inspiré une œuvre musicale – la pièce éponyme de Serge Rachmaninov –, le chorégraphe Alban Richard… commande un texte à l’écrivain Valérie Sigward (qui est aussi sa créatrice lumières). Le texte, qui divise l’action en vingt-deux séquences distinctes, est ensuite pris en charge par quatre danseurs. Ce trajet, de relecture en transposition, d’inspiration en prolongement, d’un medium à un autre, est à lui seul une trame narrative : la narration est au cœur de cette pièce, qui voit quatre personnages raconter leur histoire, ouvrant sur une multitude d’interprétations. Aucune version ne concorde, mais une catastrophe a eu lieu… Un scénario insaisissable, pour ce que le chorégraphe nomme « une chorégraphie des conflits », aussi troublante que fascinante.
Marie Chavanieux
Jean-Christophe Spinosi dirige l'opéra de [...]
Comme chaque année, le Festival Don Quijote, [...]
Un Steve Reich hypnotique à la Maison de la [...]