Au nom de la mère

C’est suite à une commande des frères dominicains de Paris que le metteur en scène, compositeur et percussionniste Francesco Agnello a conçu la version scénique d’Au nom de la mère aujourd’hui présentée à la Chapelle de l’Oratoire. Dans ce texte « sur l’annonciation et la nativité », Erri de Luca revient au versant hébraïque de l’histoire de Marie (Miriam) et de Joseph (Iosef). « Au nom de la mère met en scène une Marie inouïe de candeur et de force, fait observer Francesco Agnello. Cette force lui permet de convaincre Joseph de les aimer, elle et son enfant, malgré une faute qui devrait l’envoyer à la lapidation et à la mort. » Au sein d’une mise en scène qui se veut à la fois « épurée et vivante », les comédiens Johanna Berrebi et Gérard Rouzier sont les deux personnages de cette histoire bimillénaire. Une histoire qui, ici, se transforme en éloge : l’éloge du corps et de l’âme d’une mère.

Manuel Piolat Soleymat