Au Duc des Lombards

Ouverture vocale avec la sublime Jane Monheit  accompagnée de son trio régulier pour la sortie de son nouvel album « Home », son dixième (déjà !) sous son nom, marqué par un retour aux standards (le 6). A suivre : vieille connaissance de la chanteuse (il était présent sur son deuxième opus « Come Dream With Me » en 2001) et référence de son instrument, le trompettiste Tom Harrell, musicien douloureux et fascinant (il souffre d’une maladie mentale), enchaîne en quintet (les 8 et 9) ; le saxophoniste Jacques Schwartz-Bart pour une virée Nu Soul avec la chanteuse Stéphanie Mc Kay (le 11) ; Chris Potter , référence absolue du jazz actuel avec saxophone, souffle sur les braises de son groove « Underground » avec Adam Rogers à la guitare, Craig Taborn au Fender Rhodes et Nate Smith à la batterie (du 15 au 17) ; arrivé inconnu de Brooklyn, le groupe Kneebody fait résonner pour la première fois à Paris son rock-jazz extirpé d’une percutante formule sax-trompette-basse-batterie (les 18 et 19) ; la révélation sophistiquée et chic de la scène anglaise, Portico Quartet (signé par Peter Gabriel himself), phénomène soutenu par la critique autant que par le public, fait tournoyer son séduisant jazz atmosphérique (du 23 au 25) ; enfin, familier – mais comment se lasser d’une présence musicale aussi fiévreuse et virtuose -, le pianiste Antonio Faraò se garde le mot de la fin en trio avec Dominique Di Piazza et André Ceccarelli (le 26).

J.-L. Caradec

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