Pour questionner la brutalité du monde, les membres du Bruit de la rouille « cherchent sans cesse cet endroit du théâtre qui interroge et joint l’enchantement de l’onirisme à la violence de la poésie ». Avec Assoiffés, texte incandescent sur l’adolescence, ils explorent l’œuvre de Wajdi Mouawad, et invitent le public à s’interroger sur ses rêves, leur rôle et ce qu’ils deviennent, à travers l’histoire de Boon, adolescent « déchiré entre l’écoute de son cœur et la société ». « La langue brute, poétique et dotée d’un humour parfois grinçant, offre l’évolution de l’histoire dans un jeu tout en rupture. » Le cri de douleur de Boon lui permet de comprendre que « la violence d’une vie peut donner la beauté de l’art » et le message de la pièce est enthousiaste et optimiste, malgré sa noirceur et les affres du doute et de l’angoisse qui épouvantent le pauvre Boon.
Catherine Robert
à 13h20. Relâche les 9, 16 et 23 juillet. Tél. : 04 90 82 74 42.
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