Arpenteurs des années 80, entre héritage et transmission

Dans les années 1980, une « explosion » marque le monde chorégraphique français. Trente ans plus tard, où en sommes-nous ? Quelle place la danse s’est-elle faite dans la culture, « populaire » et « savante » ? Comment la pratique amateur s’articule-t-elle avec la création contemporaine ? Et surtout, quels sont les nouveaux enjeux auxquels le monde de la danse est confronté ? Tout au long de ces deux jours placés sous le signe des Arpenteurs des années 80 – entre héritage et transmission, des tables rondes mettant en relation chercheurs, critiques, artistes permettront d’évoquer ces questions. Différentes présentations d’outils (ressources numériques, DVD…) inviteront à envisager de nouvelles pistes pour mettre en partage les cultures du corps et du mouvement. De nombreux spectacles, d’esthétiques variées (Daniel Larrieu, Catherine Diverrès, Maud Le Pladec…) mettront l’expérience du spectateur au cœur du débat.

Travaux pratiques

Mais l’objectif est aussi de rompre la barrière entre « regarder » et « faire ». Un programme ambitieux d’ateliers, de la « mise en condition du corps pour la danse » par Pascale Houbin, aux ateliers « danse et bande dessinée » par Grain de Sel, en passant par des propositions visant les artistes et professeurs de danse, seront l’occasion de plonger dans la pratique. Et de rencontrer « en corps » quelques-uns des plus grands acteurs de la danse de ces dernières années.

Marie Chavanieux