Anne-Marie Mille a commencé sa carrière aux côtés de Giselle Fayolle. Elles ont tout partagé des déboires et des joies fulgurantes, des chagrins et des espoirs que font naître les feux de la rampe. Mais des deux amies, seule Giselle avait le physique pour faire du cinéma et monter jusqu’au firmament stellaire. Anne-Marie, elle, est restée en bas ! Et elle raconte : l’enfance à Saint-Sourd, dans le Nord, la chambre de la rue des Rondeaux, le théâtre de Clichy, « la gloire et la banalité domestique ». Le comédien André Marcon s’empare de ce texte et de ce personnage, parangon des oubliés qui « ont brillé pour quelques-uns » sans jamais parvenir à demeurer dans les mémoires. Un immense comédien pour une vie minuscule, devenue type ou genre par le miracle du travestissement, pour dire, à l’instar de Colette, cet envers du théâtre que les autres regardent à l’endroit.
Catherine Robert
Du mercredi au samedi à 20h ; le mardi à 19h ; le dimanche à 16h ; relâche le 8 mars. Tél. : 01 44 62 52 52.
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