« Le dispositif créé permet au spectateur de cheminer, avant de pouvoir s’arrêter et s’asseoir. Par ce dispositif, nous interrogeons la manière de pouvoir ralentir les rythmes internes des spectateurs pour pouvoir accueillir l’ensemble de la proposition, qui travaille vraiment sur un rapport au ralentissement, à la lenteur, à la densité dans le corps. J’ai invité le créateur lumière de la compagnie Cyril Leclerc, qui est aussi plasticien, à inscrire au plateau une installation plastique et visuelle, qui devient un élément scénographique, mais également un élément de cheminement, de déambulation du spectateur.
Métamorphoses imperceptibles
Le spectateur pénètre l’espace et découvre l’installation de Cyril, puis il va cheminer et découvrir un corps allongé dans l’espace. Nous invitons alors les spectateurs à s’asseoir dans les gradins du théâtre et à accepter un moment de “dépôt“ de littérature et de poésie écrite. Nous interrogeons l’endroit de tensions entre présence et absence, humain et inhumain, animé et inanimé, unité et fragments, à travers un corps qui va s’ériger, au gré de métamorphoses imperceptibles et continues, qui vont s’agencer, tant pour déconstruire la figure humaine que pour la recomposer, la muer en matière vivante. L’enjeu est de ramener ce corps à un statut de matériau, vivant, brut, malléable, qui en même temps raconte quelque chose de viscéral, d’archaïque. »
Propos recueillis par Nathalie Yokel
à 19h35, relâche le 12. Tél : 04 90 85 12 71. Durée : 1h30 trajet en navette compris.
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