La tyrannie du récital mono compositeur fut sans doute nécessaire quand la mode était au chariot de desserts, mais il semble qu’elle doive céder le pas devant le retour aux programmes historiques qui furent ceux des grands du XIXe siècle, qui aimaient faire dialoguer le passé et le présent, les mettre en regard, les faire sonner en écho. Pour ses débuts à Paris, l’Américain Albert Cano Smit, 21 ans, propose un récital typique de ce retour à la fusion de l’intellect, de la conscience historique ou formelle et de la sensibilité qui distingue un artiste indépendant – et courageux. Ancien élève de Richard Goode, de Stephen Hough, de Ferenc Rados ou encore de Sergei Babayan, déjà premier prix du Concours Naumberg en 2017, Albert Cano Smit reçoit les conseils de Jean-Yves Thibaudet.
Alain Lompech
à 20h30. Tél. : 01 40 69 96 00. Places : 15 à 25 €.
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