Depuis son prix Clara-Haskil, Adam Laloum s’est imposé comme l’héritier de pianistes qui, tels Wilhelm Kempff, Clara Haskil, Artur Schnabel, Radu Lupu, Nelson Freire ou Jean-Claude Pennetier, recréent la musique de l’intérieur, avec une modestie, un effacement d’eux-mêmes qui est approfondissement, élévation spirituelle. Le pianiste devient alors le lien entre la musique et l’auditeur, entre l’indicible et les contingences terrestres. Ce soir, Laloum joue les trois dernières sonates de Schubert, l’autoritaire et rayonnante D958, la trouble et questionneuse D 959, qui perd l’auditeur dans des paysages désolés, et la D 960, voyage douloureux et extatique qui se résout dans la quasi allégresse d’un finale qui triomphe – presque – des tourments du voyageur.
Alain Lompech
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50. Places : 5 à 75 €.
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