Emmanuel Eggermont s’installe dans la salle des Nymphéas avec ABERRATION

Après Πόλις (Polis) qui plongeait dans l’outre-noir de Soulages et La Méthode des Phosphènes qui s’inspirait de ces persistances lumineuses, Emmanuel Eggermont offre à son étude chromatique Aberration, une variation en solo sur le blanc. Aussi plasticien que chorégraphe, il y décline « ce rien avant tout commencement » qui « regorge de possibilités vivantes » comme le dit Kandinsky. Jeune homme « encapuché », nonne à cornette, il égrène avec le talent qu’on lui connait les métamorphoses, joue des matières – poudre, métal, papier, tissu, lumière – comme de nos émotions et de nos imaginaires.

Delphine Baffour