31ème Festival théâtral du Val d’Oise

Avec la volonté de jouer partout et pour tous, le Festival théâtral du Val d’Oise orchestre l’automne théâtral dans sa région d’influence et réunit, avec la collaboration des élus, des associations et des responsables culturels du département, toute une légion d’artistes qui, invités à montrer la fécondité et la vitalité de la création scénique contemporaine, s’emparent à la fois de classiques et de textes d’auteurs vivants. L’esprit de cette manifestation est celui d’une grande proximité avec la population et d’une volonté de faciliter l’accès au théâtre à ceux qui habitent parfois trop loin des lieux de sa représentation. Quarante et une villes et soixante-dix structures culturelles se regroupent pour accueillir cet événement unique en Ile-de-France, le plus important festival de cette région, avec ses quarante spectacles et cent quatre-vingt-dix représentations.

Une utopie réalisée

« Le théâtre que défend le Festival ne se veut ni intégrateur et ni moralisateur, distractif mais non populiste. Un théâtre provoquant au travers de nos sensibilités et nos imaginaires, une attitude créative où naissent réflexion, analyse et critique sans aucun dogmatisme. » Ce théâtre s’adresse aux amateurs de théâtre traditionnel, au jeune public, aux curieux de découvertes avec un théâtre d’objets et de marionnettes destiné aux grands comme aux petits. Créée en 1982 par Françoise Kohler-Chevrot et Alain Léonard, cette manifestation est dirigée depuis 2010 par Bernard Mathonnat. Tout au long de l’année, la structure nationale permanente du festival propose de nombreuses actions pédagogiques en direction des publics, parfois les plus éloignés de l’offre culturelle, avec notamment la création, depuis quatre ans, de l’Ecole du spectateur et, depuis un an, du journal Jeunes critiques en herbe. Un ouvrage faisant connaître l’épopée du festival sort en novembre, afin de montrer le chemin parcouru entre deux citations chères aux organisateurs de la manifestation : « l’Utopie est la vérité de demain » (Victor Hugo), et « Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies. » (Oscar Wilde).

Catherine Robert