Juliette Journaux

Cette jeune étudiante du CNSM (dans les classes de Hortense Cartier-Bresson et Fernando Rossano) et en musicologie à l’université Paris-Sorbonne, est une musicienne curieuse et généreuse, passionnée par l’accompagnement, disponible pour bien des aventures scéniques comme en témoigne son engagement en tant que chef de chant au sein de la compagnie des Frivolités Parisiennes.  Remarquée dans Chopin dès l’âge de treize ans par la grande et si regrettée Brigitte Engerer, c’est à ce compositeur, et à Camille Saint-Saëns (et, pour une pièce, à Philippe Hersant), qu’elle se consacre lors de ce récital intitulé « Danser à la Belle Époque ». « Le programme de ce concert est également fondé sur le thème du mouvement et plus spécifiquement le mouvement par la danse (trois mazurkas et cinq valses). Ayant fait beaucoup de danse classique par le passé, ce sujet me tient très à cœur. Il me passionne également dans mon travail au piano : comment faire de ces notations écrites une œuvre mouvante et touchante, comment créer un mouvement général qui emportera le public ? » confie et s’interroge Juliette Journaux. Des préoccupations qui feront naturellement écho à l’exposition en cours au Petit Palais consacrée à Edgar Degas.

Jean Lukas