Festival vagabond et convivial

Publié le 2 octobre 2009

« On voudrait rester optimiste pour qu’il n’y ait pas que les grosses structures qui survivent aux multiples contraintes et que l’on garde la richesse et le foisonnement des petits festivals »

Quelle est la « marque de fabrique » de votre festival ?

Christophe Collette : Depuis 1999, Cordes en ballade fête le quatuor à cordes sous toutes ses formes, en concert et en académie, lors d’un festival vagabond qui fait étape dans une dizaine de communes de l’Ardèche méridionale. La rencontre et la convivialité sont au cœur du Festival, qui fait la part belle à la découverte du patrimoine et aux temps d’échanges avec le public.

Quels sont vos projets pour la prochaine édition ?

C.C. : Après la voix et l’Italie en 2009, les basses et la République Tchèque rythmeront l’édition 2010. Violoncelle et contrebasse seront à l’honneur lors des 12 concerts du Festival où Dvorak et Janacek côtoieront Bach et Schubert avec bien entendu toujours les aubades, la randonnée musicale, les buffets et le repas-concert sur la Péniche.

Quel rôle jouent selon vous les festivals dans la vie musicale française ?

C.C. : Les festivals de musique en France sont un maillon essentiel pour la diffusion de la musique sous toutes ses formes. Ils représentent plus de 30 % de l’activité des ensembles de musique et proposent au public une programmation de qualité, dans des lieux de patrimoine dans une période estivale propice aux vagabondages.

Comment voyez-vous l’évolution des festivals de musique dans les prochaines années ?

C.C. : On voudrait rester optimiste pour qu’il n’y ait pas que les grosses structures qui survivent aux multiples contraintes et que l’on garde la richesse et le foisonnement des petits festivals qui font de cette particularité française quelque chose d’unique au monde.

Propos recueillis par A. Pecqueur