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jeunes pousses

jeunes pousses - Critique sortie Théâtre
Le Conte d’hiver, par le collectif l’iMaGiNaRiuM, issu de l’école du TNStre © Franck Beloncle

Publié le 10 mai 2011

Le goût de la confrontation et la transmission

Théâtre en mai rend visible de tout jeunes collectifs à travers quatre spectacles et travaille ainsi à leur insertion professionnelle.

C’est suffisamment rare pour être souligné : le Festival Théâtre en mai ne se contente pas de mettre à jour une programmation éclectique et internationale, il s’attache aussi à rendre visible les jeunes collectifs, à promouvoir confrontation et transmission entre les “vieilles branches” et les “jeunes pousses”. Car les histoires prennent auprès de diverses générations des reliefs et des significations différentes, et la mise en perspective de ces différences est à même de constituer pour le spectateur un plaisir esthétique autant qu’un moment de réflexion. Au programme : quatre spectacles, par de tout jeunes artistes issus de trois écoles. 
Parole forte
 
Comédie grinçante qui vire au fantastique, Funérailles d’hiver du dramaturge israélien Hanokh Levin, qui dissimule comme personne sa tendresse pour le genre humain par une causticité impitoyable, est le premier spectacle de la Compagnie Drôle de Bizarre, issue du Groupe 38 de l’Ecole du TNS, dans la mise en scène de Maëlle Poésy. Création collective dirigée par Pauline Ringeade, Le Conte d’Hiver de Shakespeare adapté par Koltès, invitation à s’interroger sur la perception du réel, fait suite à un atelier-sortie d’école du Groupe 38 de l’école du TNS, qui a donné naissance au collectif l’iMaGiNaRiuM. Autre collectif : Si vous pouviez lécher mon cœur, constitué d’élèves de l’Epsad à Lille, propose sa première création, Gênes 01. Le metteur en scène Julien Gosselin veut faire entendre cette parole forte de Fausto Paravidino, évoquant la répression lors du sommet du G8 à Gênes en 2001. Sur le ton d’un « rire moqueur plein d’amour », les élèves de l’école du TNB à Rennes proposent La triste désincarnation d’Angie la jolie, absurde tragédie autour de la très médiatique Angelina Jolie, dans une mise en scène de Marine de Missolz. Et Jean-Louis Hourdin dirige deux ateliers Brecht avec les élèves du groupe 40 (1re année) de l’école du TNS. Les jeunes pousses sont ici fortifiées !

Agnès Santi


Funérailles d’hiver, le 27 mai à 19, le 28 à 14h30, le 29 à 17h, Le Conte d’hiver, le 20 à 19h, le 21 à 17h30, le 22 à 14h30, Gênes 01, le 27 à 21h, le 28 à 17h et le 29 à 15h, La triste Désincarnation d’Angie la jolie, du 24 au 26 à 19h, Ateliers Brecht le 20 à 21h et le 21 à 17h.

A propos de l'événement



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